Purple Brain Creations

Présentation

Specifications


Editeur
12 Jeux

Avis

La Cigale & la Fourmi

Un beau conte de plus

| 18 mai 2017 | Krissou
Une fois de plus, j'ai beaucoup aimé ce jeu au format livre. Tout d'abord, je suis fan du concept. Un jeu au format de livre, qui reprend l'histoire pour la faire découvrir aux enfants, ainsi qu'un jeu accessible aux enfants et aux adultes, je trouve ça génial. Dans la Cigale et la Fourmi, le mode Automne est clairement destiné au jeune public (comme déjà dit précédemment) et il risque facilement d'être considéré comme trop chaotique, sans grande possibilité et sans intérêt. Cependant, le mode Hiver, donne des sensations de jeu totalement différentes et rend le jeu bien plus riche. Le bluff commence à devenir stratégique, tout comme les choix deviennent de plus en plus cornéliens. Car une série de paramètres rentre en jeu et il faudra être plus malin que les adversaires pour qu'ils ne devinent pas vos propres choix. Le jeu tourne très bien à deux, pour lequel on voit clairement que c'est la configuration de base, mais aussi à trois ou quatre, dans le mode Hiver. Le mode Automne, lui, sera plus creux à plus que deux, étant donné qu'il y aura toujours quelqu'un autour de la table qui devra regarder sans pouvoir participer... Je pense donc que dans ce mode, il est indispensable de jouer à deux, surtout avec des enfants, si on ne veut pas que quelqu'un s'ennuie ou se lasse de ne pas pouvoir jouer en permanence. Le mode Avancé du mode Hiver est également très intéressant et rajoute de la durée de vie et du piquant aux parties. Les graphismes sont superbes et en même temps, avec Naïade, il aurait été difficile d'en faire autrement. Le seul petit défaut pour moi, est la finesse des cartes, surtout pour un jeu prévu pour être joué avec des enfants, qui ne font pas toujours attention au matériel, d'autant plus quand il sont prit par la frénésie du jeu. Sinon, Purple Brain nous offre, une fois de plus, un très bon jeu dans cette gamme et on a hâte de savoir ce qu'il nous prépare pour compléter la bibliothèque :)

Le lièvre et la tortue

Le ramage se rapporte au plumage

| 18 mai 2017 | limp
Le lièvre et la tortue est le troisième opus de cette jolie gamme de jeux en forme de livres et reprenant une fable bien connue (vous pouvez même la lire dans le livret de règles !). Si le jeu, comme son contenant le laisse deviner, s'adresse aux enfants, il reste tout de même assez fin pour y jouer entre grands. Moins nombreux seront les joueurs à participer à ce jeu de course à objectifs secrets et plus celle-ci sera contrôlable. Le jeu est proposé à un prix abordable tout en proposant un matériel joli et immersif, du fait de ses composants en 3D. Une réussite agréable à pratiquer. Pour ce qui est d'une éventuelle surprise des mécanismes, il faudra par contre ne pas être regardant...

Shinobi Wat-AAH!

What's Bruce Lee's favourite drink ? Wat-aah !

| 18 mai 2017 | Wraith75
Le thème en deux mots : Une brèche vers les Enfers s’est ouverte et l’Empereur du Japon fait appel aux valeureux clans de ninjas (shinobi) pour lutter contre les démons s’en échappant. Bon, attention, on est dans du jeu de cartes léger, on ne ressent pas du tout la même chose que dans un Ghost Stories par exemple. Question matos, un petit plateau coloré, et un tas de cartes, format allongé et fin, avec de superbes illustrations de Naïade, dont je suis super fan, et qui a encore ici fait de l’excellent travail. Ça donne vraiment tout son cachet au jeu. Ça se joue soit en une manche (mode « petit scarabée »), que je vous déconseille fortement, c’est très court et aussi frustrant qu’un Archipelago en partie courte, soit en trois manches avec combat final et « mini-placement d’ouvriers » sur un plateau central (mode « grand maître »). Chacun commence avec huit cartes en main. Celles-ci représentent des ninjas de différents clans et de force différente (le chiffre sur la carte). Les phases de jeu : 1. Piocher : • soit uniquement la première carte de la pioche • soit « se corrompre » et piocher x+2 cartes, où x est la valeur de la première carte. Cette carte sera alors posée face cachée devant soi et sa valeur sera décomptée de son score final 2. Jouer des cartes : • déposer devant soi entre 2 et 4 cartes d’un même clan. On applique alors le pouvoir du clan, qui a deux niveaux de puissance selon qu’on ait posé deux ou trois cartes en même temps. Les pouvoirs vont de faire défausser des cartes à un adversaire à piocher de nouvelles cartes, en passant par détruire un clan adverse ou récupérer des cartes dans le Jigoku (les Enfers = la défausse). Les rônins ont une valeur de 1 et servent de jokers • compléter un clan, soit en rajoutant deux cartes sur deux cartes déjà posées (maximum 4 cartes par clan joué), soit en y rajoutant un yokai, carte unique et puissante reprenant à elle seule un des pouvoirs de niveau 3 d’un clan 3. Défausse obligatoire d’une carte La manche se termine au moment où l’un des joueurs pose son quatrième clan. Celui-ci n’a pas gagné pour autant, il a intérêt à s’être assuré que la valeur totale de ses clans est la plus élevée. Ensuite, chacun gagne des « pions ninja » selon son classement, représentés par de mignons petits shurikens en bois (« shuriples » ?). Chacun à son tour peut alors les poser sur le plateau central. Au centre de celui-ci se trouve, face cachée, le boss. Il y en a 5 dans le jeu, et le but est de deviner lequel, car leurs effets et les points de victoire qu’ils rapportent sont très différents, les malus peuvent même être salés. Sur le plateau, on peut consulter à trois emplacements différents, trois des boss non-utilisés. Le dernier reste dans la boîte pour ménager le suspense final. On peut également acheter des cartes actions jouables pendant les manches. Et le dernier joueur, afin qu’il ne soit pas pénalisé, reçoit une carte exclusive bénéfique. Par exemple, il ne devra plus défausser de carte à la fin de son tour. Comme c’est un jeu à vocation familiale, c’est bien d’avoir prévu cela pour jouer avec de plus jeunes par exemple (ou de mauvais perdants =) ). Les placements sur certaines zones du plateau rapportent également des points de victoire, et on peut également se placer directement sur le boss, de préférence en connaissance de cause, car certains boss octroient le maximum de points de victoire si on ne les attaque qu’avec un seul shuriken par exemple. A la fin des trois manches, on totalise donc les PV du plateau et on résout le boss. Après cela, on déduit enfin les PV de corruption. Hé bien, j’ai passé un bon moment. Je trouve que le jeu est tout à fait jouable en famille comme entre geeks. Enfin, principalement ceux qui n’ont pas peur de dire qu’ils aiment King of Tokyo. Ça reste simple, mais c’est extrêmement fun. Et bonne idée d’avoir rajouté cette phase de plateau entre les manches et le fait de deviner le boss, sinon le jeu n’aurait clairement pas le même attrait. En festival, je sais que, question de temps, ils ne présentaient que le jeu en une manche, sans plateau donc. J’espère que cela a quand même convaincu assez de personnes de s’intéresser à ce chouette jeu. Une belle réussite de Théo Rivière, pour je crois son premier jeu. Vous pouvez retrouver Théo dans la vidéo du vendredi de Iello sur Facebook, c’est lui qui les réalise, car il a la chance de travailler là-bas, le veinard ! A noter qu’il existe déjà une carte promo avec un yokai panda, a priori disponible uniquement dans les festivals. Avis aux collectionneurs !

Les trois petits cochons

un livre jeu

| 18 mai 2017 | popol
un jeu de dés avec des cochons dedans. Le mécanisme est très classique. L'action loup qui vous fait perdre toutes les tuiles d'une sorte est très puissante et frustrante pour les enfants surtout en fin de partie. j'avoue que je n'ai pas été emballé. A essayer avant d'acheter.